Costume Provençal

Le costume de la bastidane (Bourgeoise)

Lou Roudelet faisant partie de la commune d’Aix-en-Provence, doit représentait le costume de Basse Provence qui se compose des plusieurs costumes avec des variantes selon la saison, l’âge, le rang, la richesse et les circonstances de la vie. Nous allons partir à la découverte des vêtements de basse Provence du XIXe siècle. Cette période voit dans toute la France une certaine stabilisation des différentes pièces vestimentaires tout au moins dans sa première moitié. Une spécificité s’installe également selon les provinces. Si le costume des hommes est pratiquement uniforme, celui des femmes présente un signe distinctif propre à chaque lieux grâce à la coiffe.

Trois catégories de costumes :

  • Les bastidan(es) : Les bourgeois aisés, propriétaires souvent de « bastides d’habitation » qui se trouvent au sommet
  • Les artisans(es) : les petits propriétaires qui exercent un métier artisanal de bon rapport et occupent une classe intermédiaire
  • Le paysan (nes) : Ils travaillent dur dans leur exploitation

         

                                                                                                       Le costume Paysan 


Quelques précisions sur les costumes :

Les vêtements traditionnels: Le vêtement obéissait à une codification sociale forte concernant l’âge, le rang, la richesse. Il transmettait à l’extérieur des signes de reconnaissance, d’appartenances et de différences qu’il n’était pas question de transgresser. Ainsi les gens du petit peuple qui se fournissaient en vêtements auprès des nombreux fripiers ne manquaient pas de les réadapter à leur condition.

La qualité : Depuis longtemps les indiennes sont signes d’opulence. Riches en couleurs, faciles d’entretien, ces étoffes sont diffusées entre autres villes par Marseille. L’évocation de la mode est signalée par le nouveau nom des tissus et des décors ainsi que par l’apparition de nouvelles appellations vestimentaires.

Les couleurs et les motifs des étoffes : En Provence quelques plantes propres à la teinture ont été cultivées : garance pour le rouge, pastel et indigotier pour le bleu, safran pour le jaune…

Les façonnages : Les tisserands au début du siècle étaient des itinérants, ils filaient artisanalement à domicile, une production domestique. Les tissus « industrialisés » étaient également achetés dans les foires ou les marchés. Les couturières coupaient sur mesure les vêtements des femmes, les tailleurs ceux des hommes.


Pour poursuivre, consultez notre page sur les costumes enfantins, les costumes féminins ainsi que les costumes masculins